La Quête du Graal.

Ici est raconté la quête du Graal vécue par les personnages, du point de vue de chacun et de sa main. Comme tout ce qui est laissé à la charge de chacun, ces récits on quelques lacunes,... Quel doux euphémisme...
Cette aventure est librement inspirée et adaptée d'un supplément pour Nephilim : Les Arthuriades...

I. Dan Summerset.

Je me réveille nu dans une superbe chambre, là une jeune fille aux charmantes boucles blondes vient m'accueillir et me demande les vêtements que je désir avant de me conduire aux roi pécheur. Je lui demande alors simplement une robe de bure.
J'arrive devant le roi et celui-ci me demande la raison de ma venu, je lui répond honnêtement sur ma quête avant de partir. Au moment de partir, je me ravise et demande a la place de ma robe de bure une armure complète, une épée à 2 mains et un kit de l'aventurier...
Après quelques jours j'atteins un charmant petit village peuplé d'enfants. ceux-ci refusent de me laisser dormir sans avoir joué avec eux. Je passe le un deux trois soleil, le biskit au pomme, puis enfin après de nombreux réveils je leur propose un cache-cache et fini ma nuit tranquillement dans le puit...
Je suis réveillé par un adolescent mais préférant me préoccuper de ma quête je poursuis le chemin doré qui se trace à chaque matin. J'arrive enfin devant un pont gardé par un chevalier en armure mais celui-ci m'empêche de passer, après avoir essayé la diplomatie, je renonce et...

II. Michael Doogan.

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III. Adrian Whelm.

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IV. Loreena O'Glaz.

Je me réveille dans la chambre d'un château, nue sur un lit. Dehors il fait beau, des oiseaux chantes, le paysage est idyllique. (cela change des habituelles zones urbaines glauques et sinistres qui puent la mort et la destruction...) On frappe à la porte. J'ouvre, une servante est là pour me demander ce que je veux comme vêtements, le roi va me recevoir. Habillée d'une robe ample blanche, je suis reçue par un roi sur son trône, il a l'air las et malade. Il me demande si je sais pourquoi je suis ici et qui il est. Pour moi la réponse est claire : j'ai en face de moi le roi pêcheur et je suis là pour trouver, ou plutôt, comprendre le Graal. De plus il me prévient que tous doivent être égaux devant cette épreuve, je n'ai ni mes pouvoirs de mage, ni la puissance du disque d'Ethern à ma disposition, je suis une simple humaine. Sur ce il m'indique que je devrai suivre le soleil levant pour atteindre le Graal. Ce que je fais. (maintenant je pense que j'aurai du lui poser d'autres questions, mais trop tard, le château aventureux a disparu derrière moi dans la brume. Toujours un déclic de retard Loreena...).
Je suis donc le chemin que m'indique le soleil jusqu'à un village. Il est habité que par des enfants, un petite fille m'accoste : elle me dit que je n'ai rien a faire ici que seuls les enfants peuvent habiter ici, que les adultes ne savent pas s'amuser, qu'ils sont soucieux et qu'ils ne pensent qu'à travailler. Je joue un peut avec elle, puis je lui demande si des enfants ont des contactes avec des adultes, elle me dit que non, que ni les uns ni les autres ne cherchent à rencontrer ceux de l'autre village. En fait il y a une personne qui assure la liaison ente les deux villages : il se nomme Piet, il n'est ni adulte ni enfant. Il apporte des nouvelles des enfants aux parents et amène de la nourriture aux enfants, il habite dans une clairière dans la foret. Je vais le voir, et discute avec lui des deux villages. Le soleil est couché, il propose de m'héberger pour la nuit, je dois, d'après lui me reposer car une dure épreuve m'attend : celle du chevalier.
Le lendemain ,le chemin est réapparut, et il me conduit jusqu'à un pont. Ce pont est gardé par un chevalier : « seul un combat à mort permettra au voyageur de passer » et « ne pense même pas à passer sous le pont, petite... »
Très enthousiasmée par le combat qui s'annonce, je discute pendant quelque temps avec sir Georges. Puis finalement, il faut que nous combattions, d'une attaque fulgurante, il manque de me décapiter. Je retourne donc voir Piet dans un sale état. Il me soigne pendant une semaine et je repart voir sir Georges.
Une idée me vient à l'esprit, je lui demande simplement s'il son état de chevalier ne l'oblige pas à aider une femme, qui lui en fait la demande, à traverser le pont...Et... non (cela eu été trop simple). Je reviens sur ce qu'il m'avait dit : « ne pense même pas à passer sous le pont, petite... », je lui demande pourquoi, sa réponse est : « vous avez vu il y a du courant dans la rivière, cela pourrait être dangereux... ». Sur ce je traverse à la nage, subissant quelques contusions, je suis enfin de l'autre coté. Mais je n'estime pas réellement avoir passé cette épreuve (Bah non hein ...).

Il y a bien longtemps que j'ai écris ce premier passage, et comme je l'ai sans doute déjà dit, ma mémoire me joue souvent plus de tours qu'un jeune changelin, j'essaie d'éclairer la suite de ce qui m'est arrivé lors de l'épreuve du Graal, chacun de nous devait tenir un journal durant cette quête, nous sommes deux à avoir commencé : Dan et moi et jusque là nul n'avait terminé son récit...

Je continue de suivre le chemin doré qui se déroule sous mes pieds, la scène que je viens de vivre ne cesse de tourner et se retourner en moi, une certitude en ressort, ne plus échouer, ne plus choisir la porte de derrière comme sortie, en arguant que le but était de passer, la méthode avait son importance, elle devra être mon principal soucis durant ce bout de chemin à travers le royaume du roi Pêcheur et après...
Vint une rencontre avec un homme, un sculpteur qui engendre du bois de somptueux animaux, lors de ma visite ce fut un oiseau... L'essence de notre rencontre s'est perdue dans les limbes de l'oublie... Je ne sais plus de quoi nous avons parlé ni quand nous nous sommes quittés...
Puis ce fut la rencontre avec un forgeron solitaire ; il vivait en une tour aussi seule que lui en pleine forêt... Sa seule passion, son unique obsession était de forger l'épée la meilleure que ce royaume n'ait jamais connu, arme qu'il tentait de réaliser depuis des années et des années. Et depuis tout ce temps il forgeait tous les ans une nouvelle lame qu'il s'empressait de tester contre le guerrier pourpre lors des grandes foires... A force d'obstination il a perdu sa femme qui excédée par la lubie de son mari l'a quitté pour un autre ou pour personne je ne sais... Nous continuons à parler de lui, je finis par lui dire qu'il a perdu son temps depuis toutes ces années, qu'à vouloir faire une hypothétique meilleur épée, il n'a fait que gâcher sa vie, et dans la pure hypothèse où il réussise à la forger, il en sera bien avancé, il lui foudra se trouver une nouvelle obsession pour continuer à ruiner son avenir ; je lui ocnseille plutôt de consacrer son énergie à retrouver l'estime de sa femme, à reprendre sa vie de bon forgeron et d'oublie cette histoire de meilleur lame du royaume.
Le forgeron m'accompagne jusqu'au village, en route nous croisons trois ou quatre pelerins, vague rapport avec les points cardinaux je ne sais plus... Arrivé au village, notre forgeron aillant renoncé à son idée d'épée et de chevalier rouge, il n'y a plus personne pour le défaire, je m'avance à sa rencontre, pas de discussion possible, combatre encore, peut être plus de chance que contre le chevalier du pont cete foi ci ; durant le combat ce chevalier rouge perd son heaume, c'est mon visage qui façonne ses traits, troublant de devoir se tuer, mais je suis plus rapide et agile que mon double écarlate, je la défait sans difficulté majeure.
Le chemin doré est réapparut, il s'étire devant une colone d'arbres morts et tortueux auxquels sont acrochés des pendus en putréfaction, couinant et gémissant demandant de les détacher... Je ne sais plus d'où venait cette intuition, mais il m'a paru plus judicieu de poursuivre sans plus tarder...
Pour continuer dans le lugubre, avec la nuit tombante, le chemin me conduit au travers d'un cimetière, j'y entend une petite fille pleurer, elle est assise sur une tombe,... [par la Déesse que ma mémoire est vascillante ce soir...] Je discute avec elle, j'apprend que ses parents se trouvent sous elle, dans la tombe sur laquelle elle est assise... J'apprend qu'elle est mort, une croix proche porte son nom,... Elle ne veut pas que je parte, je dois rester avec elle, je dois m'occuper d'elle... J'ai beau lui expliquer que ce n'est pas possible, que je dois poursuivre une mission, etc... Elle ne veut rien savoir, je n'ai vraiment pas envie de faire souffrir cette âme en peine une foi de plus, je n'ai pas envie de rester jusqu'à la fin de mes jours ici, je n'ai pas envie de mourir pour la rejoindre comme elle le veut maitenant... Finalement je lui propose de venir avec moi, de m'accompagner, si je dois rester avec elle, et que je ne dois mourir en ces lieu pour la rejoindre, alors c'est elle qui continuera à érer à mes côtés, à mon soulagmeent elle accepte et marche à présent à côté de moi, silencieuse et sage...
La montagne, cet énorme amas de roche incontournable que semble traverser ce maudit chemin doré... Epreuve difficile, et longue très longue, escalade, chute quasi mortelle et j'en passe... Dommage que vous n'ayez la version de Dan, beaucoup plus ptorèsque que la mienne : là où Adrian avait un ours à combattre, Dan en avait trois ; là où la paroie d'Adrian présentait quelques prises, celle de Dan était vertigineuse, lisse et battue par des vents déments, là où Adrian s'est reposé dans un nid mangeant des oeuf de griffons, Dan a du combattre le père et la mère avant de poursuivre...

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